Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 22 avril 2014

Ex-otages de Syrie: Questions de journalistes à journalistes.




Nous sommes depuis 4 jours littéralement matraqués par les médias sur la libération des quatre journalistes retenus en Syrie par un groupuscule islamique.
On comprend que cette libération soit un événement joyeux pour la profession, mais la monopolisation des projecteurs pour cet épiphénomène devient vraiment indécente. En plus, elle distrait notre gouvernement qui n'a même pas pensé à dire quelques mots à l'intention de tous les Chrétiens de France à l'occasion de ces fêtes de Pâques...

Une fois de plus, on assiste avec écoeurement à ce nombrilisme corporatiste insupportable. Alors que des médias dignes de ce nom devraient avoir pour mission l'ouverture sur l'extérieur, et savoir s'effacer pour mieux l'exercer, on subit en France le narcissisme exacerbé d'une Presse qui n'arrête pas de se mettre en scène et de s'appesantir lourdement et bruyamment sur ses petits tracas. (voir article « Médias traditionnels à la lanterne » de novembre 2013)

De plus, la complaisance des interviewers qui tendent obligeamment leurs micros à leurs collègues de travail est assez impressionnante. On suppose que c'est l'émotion qui les prive ainsi de tout sens critique et d'un minimum de curiosité ?

Saucisson-Pinard n'étant pas du sérail journalistique, il peut se permettre de garder son sang-froid face à cet événement. Quitte à accorder à cette libération plus d'importance qu'elle n'en a vraiment, (pour le Français du peuple, s'entend), autant en profiter pour faire correctement le travail.

Aussi Saucisson-Pinard propose-t-il ci-dessous aux journalistes désarçonnés par l'émotion, et incapables du coup de retrouver leurs réflexes professionnels, une série de questions dans laquelle ils pourront puiser à loisir, pour pallier leur défaillance.

Par exemple, ils pourraient demander :

  • Pour des gens ayant passé autant de temps dans l'obscurité de caves, vous semblez avoir conservé encore de bonnes couleurs. Avez- vous un secret ?
  • Vous qui avez tant souffert du manque de nourriture, vous semblez avoir plutôt bonne forme, surtout quand on vous compare avec d'autres otages libérés qu'on devait quasiment soutenir à leur descente d'avion à Villacoublay. Avez-vous un secret ?
  • N'êtes-vous pas surpris que votre libération intervienne au moment précis où Hollande est, une fois de plus, au centre d'une affaire déplaisante pour « l'exemplarité » de sa présidence, à savoir l'affaire Aquilino Morelle ?
  • Est-ce que le fait qu'à chaque fois qu'une affaire éclate et risque d'éclabousser le pouvoir, une brochette d'otages soit opportunément libérée quelque part dans le monde, ne vous interpelle pas ?
  • Monsieur Didier François, vous ne cessez de répéter qu'il fallait aller en Syrie, qu'il est utile d'y aller. Vous, en l'occurrence, qui avez été intercepté dès votre intrusion dans le pays avant d'avoir pu témoigner de quoi que ce soit, à quoi avez-vous servi ?
  • Monsieur Didier François, vous dites « assumer » votre départ pour la Syrie, notamment aux dépens de votre famille. Mais l'assumez-vous aussi bien aux dépens de vos compatriotes qui ont payé (ou vont payer, d'une façon ou d'une autre) votre rançon , quelque soit la forme que revêt cette rançon?
  • Si cette rançon a été payée en monétaire ou en armes, assumez-vous aussi sans remords qu'elle servira indirectement à poursuivre la guerre, à tuer davantage de Chrétiens dans le monde et au Moyen-Orient en particulier ?
  • Assumez-vous aussi que, par votre faute, d'autres personnes, peut-être plus innocentes que vous, seront prises en otage à l'avenir puisque ces opérations s'avèrent payantes pour les Islamistes qui s'y adonnent ?
  • Comment expliquez-vous que vous avez été libérés après 8 mois de captivité, alors que d'autres otages français détenus également par des islamistes demeurent toujours prisonniers depuis bien plus longtemps ?
  • Est-ce que cela aurait quelque chose à voir avec le fait que ces otages n'ont pas la bonne fortune d'appartenir à la corporation des journalistes ?
  • Monsieur Didier François, vous apparaissez comme quasiment le leader des quatre ex-otages. Vous êtes celui qui vous exprimez le plus, qui êtes de toutes les interviews, celui qui vous mettez le plus en avant, qui précédez systématiquement les autres dans vos déplacements. Ce rôle vous est-il dévolu parce que vous êtes un proche de Hollande, un baron de cour socialiste avec votre passé de responsable de SOS racisme et ex-journaliste de Libération ?
  • Est-ce qu'être une relation de 30 ans du chef de l'Etat est un avantage quand on est otage en vous donnant plus de valeur, et cela ne doit-il pas mettre les ravisseurs en position de force dans leurs transactions avec les autorités françaises?
  • Vous êtes considéré par certains politiques de votre bord et bien sûr par vos confrères, comme des héros, alors que, il faut bien le dire, vous n'avez fait que subir ce qui vous est arrivé. Cela ne vous met-il pas mal à l'aise quand dans le même temps des Chrétiens sont massacrés et crucifiés en Syrie par ceux-là mêmes qui vous ont enlevés, et ce dans un silence médiatique français assourdissant ?
  • Vous avez témoigné que certains de vos geôliers parlaient français. Il y a de fortes chances qu'ils soient des djihadistes « français » (ou du moins à passeport français...), donc supposément des « compatriotes » à vous. En tant qu'ex-responsable de SOS Racisme, est-ce que cela ne vous perturbe pas un peu, avec le recul, eu égard aux messages distillés régulièrement par ce genre d'association ?

Mesdames, Messieurs les journalistes, ces quelques exemples de questions vous sont aimablement et gracieusement proposés, complètement libres de droit. Puisez y toute l'inspiration nécessaire pour faire, enfin, votre boulot.

5 commentaires:

  1. les otages c'est comme les petits pois en boite de la pub d'autrefois ...il faut toujours en avoir sous la main pour les jours difficiles...
    j'ai lu aujourd'hui qu'un otage non journaliste a été zigouillé par haine de la France , c'est je crois un monsieur au nom a consonance espagnole qui était au mali .
    enfin les voilà tous heureux d'être rentrés et ils ont hâte de repartir faire ce métier ...si cela m'arrivait je me ferai jardinier ou plombier mais j'y retournerais pas . mais bon, il faut peut être un deuxième sejour pour qu'ils repondent a vos questions !

    RépondreSupprimer
  2. tiens, il y a un otage français qui vient d'être flingué au Mali..."pas grave", il ne fait pas partie de la corporation...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il n'a pas été "flingué", selon un "spécialiste" interviewé, il est mort de cause naturelle: de santé fragile, faute de soins appropriés. "Naturelle", qu'on vous dit. Pour un peu, ses ravisseurs devraient être remerciés pour l'avoir assisté dans ses derniers instants... Il n'y a donc pas lieu d'en faire tout un fromage...

      Supprimer
  3. Ces journalistes-otages commencent à nous les gonfler grave.
    D'autant que le mensonge d'Etat est toujours de mise les concernant.
    Pas de rançon, on vous dit ! La France ne paie jamais de rançon.
    Pourquoi on prend les Français en otages, alors ?

    1) On nous prend, à raison, pour des cons.
    2) C'est pas beau de mentir.

    RépondreSupprimer
  4. Avec des questions de ce calibre, attention à la bien pensance censément en embuscade. J'aimerais bien non pas connaître la réponse à la dernière question, mais l'entendre simplement... un beau boulot de débriefing, à voir avec un lieutenant sur TV liberté, éventuellement !

    RépondreSupprimer