Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 29 mai 2015

Là où il est fortement question de culot...



Comité de rédaction dans la presse radiophonique française...

Commemorator 1er a donc bafouillé un discours à l'occasion de l'entrée au Panthéon des dépouilles de quatre résistants. Cela lui a donné l'occasion de vanter les vertus et l'honneur de la Résistance, ce qui, de la part d'un collabo zélé de la cause de l'envahisseur muz, est quand même bien le comble du culot.

« Résistance, résistance... résistance... » s'est-il gargarisé. Hollande Ouille qui parle de résistance, c'est l'Adolf qui se réclamerait du sionisme, ou Ghandi qui appellerait aux armes, ou Fidel qui ferait l'apologie de la démocratie ou le Roi Soleil prêchant l'humilité... Ou Drucker qui dirait « place aux jeunes! », ou Hanouna animant une émission culturelle.
Même pas honte de lui, le présidenticule. Nul doute que les historiens futurs qui se pencheront sur notre époque se fendront bien la poire. Quant à nous, pauvres contemporains, nous subissons jour après jour, le spectacle affligeant de ce tartuffe.

L'Europe de Bruxelles « propose » à la France d'accueillir près de 10 000 migrants nouveaux sur deux ans, chiffre obtenu après un savant calcul prenant en compte le PIB, la population totale, sa surface de territoire et sans doute aussi le degré d'imbécillité supposé de l'habitant moyen, pour accepter ainsi sans broncher une brochette supplémentaire de crève-la-faim.
Heureusement que la France ne connaît pas de chômage dans sa population de souche, heureusement qu'elle a des logements sociaux à ne plus savoir qu'en faire, heureusement que la balance de ses comptes sociaux est largement positive, heureusement qu'elle a un besoin urgent de main d'oeuvre sans qualification, heureusement qu'elle a déjà démontré sa faculté à assimiler des ressortissants de culture antagoniste de sa propre culture judéo-chrétienne. Heureusement aussi que ces arabo-muzz ont toujours su, dans l'Histoire, faire preuve d'une grande faculté d'adaptation à des cultures étrangères. Sinon, il y aurait vraiment motif à s'inquiéter...

« Chers Français, vous êtes priés de vous pousser encore un peu plus pour faire place à 10 000 pauvres migrants supplémentaires. Et chers peuples qui vous montrez incapables, chez vous, de vous développer en société pacifique et organisée, venez en Europe, on vous attend les bras et le porte-monnaie ouverts ».
Attention, il ne s'agit pas de quota. Non, non, non, en aucune façon. Pas de quota. Juste 10 000 nouveaux migrants bafouant les règles d'immigration votées par des représentants élus par le peuple. D'ailleurs, un quota aurait été impossible à imposer. L'espace Schengen étant ce qu'il est, c'est-à-dire une zone de libre circulation sans contrôle, ces 10 000 pourront se transformer en 20 000 ou en 5 000, au gré des allers et venues des invités. En fait, étant donnée la générosité aveugle de nos prestations sociales, il y a plus de chances qu'on hérite d'une part du quota d'un pays européen voisin que de s'en débarrasser d'une du nôtre...
Dire à la France « vous en prenez 10 000 » et à l'Italie « prenez-en 8 000 », ça revient à dire : « dans cet aquarium, versez une tasse de café sur le côté droit, et une demi tasse de lait sur le côté gauche... » En finalité, il y aura bien du café au lait dans tout l'aquarium bien sûr, mais a-t-on vraiment à se préoccuper de la finalité, quand le discours suffit à sauver les apparences ? Et franchement, l'avis des peuples, qu'est-ce qu'on en a à talquer à Bruxelles ?

On attend avec impatience l'époque où un syndic de co-propriété imposera à chacun des co-propriétaires d'une résidence d'abriter à ses frais un certain nombre de squatteurs et de SDF, en fonction de ses revenus, de la taille de son appartement et du nombre de personnes vivant déjà sous son toit. Cela dit, la comparaison s'arrête là, parce que, si les co-propriétaires choisissent leur syndic et peuvent le révoquer, ce n'est pas le cas des peuples européens à l'égard des têtes d'oeufs qui sévissent à Bruxelles.

L'UMP(S) cherche à se refaire une virginité en changeant de nom et en s'appropriant le terme de Républicains. Bel exemple d'opportunisme marketing si on y pense : le mot « République » et tous ceux qui en découlent, ont été tellement galvaudés, que le vocable est aujourd'hui complètement vidé de son sens, mais est devenu une sorte de terme générique du bien, du beau et du riche de valeurs humanistes; A l'image même du mot « citoyen » que s'est accaparé un certain nombre de marques commerciales : c'est à qui aura une éthique citoyenne, fera un geste citoyen, entreprendra une démarche citoyenne et patin couffin.
Des organisations de gauche, mauvaises perdantes, et frustrées de ne pas avoir eu ce sens marketing d'un parti de droite, - question de culture économique sans doute- ont cherché querelle à l'UMP auprès de la Justice pour cette appropriation du saint mot « République ». Et ont été renvoyées dans les cordes.
Le magazine Marianne fait également part de son désaccord – de quoi je me mêle?- et annonce qu'il refusera désormais d'employer l'appellation « Les Républicains » dans ses articles, mais utilisera l'expression « ex-UMP ».
C'est pas beau, ça ? Dénoncer l'appropriation par un parti politique du terme République et revendiquer soi-même le prénom qui personnifie la France comme appellation commerciale de son magazine ! Il n'y a décidément que des gauchistes pour donner ainsi des leçons de morale et faire preuve d'un tel culot.

Puisqu'on parle de culot, la dernière de Méchant Con: le vociférateur du Front de Gauche agresse France 2 qui diffuse « Secrets d'Histoire », au motif que l'émission ferait la part trop belle aux rois et aux reines. « Choix idéologiques » accuse-t-il. On suppose que selon Méchant Con, l'émission de Stéphane Bern devrait davantage traiter de la période des Communards... qui concerne 2 mois d'Histoire quand la monarchie en couvre plus de dix-huit siècles... Mais ça, évidemment, on l'ignore quand on apprend l'Histoire de France telle que revue et saccagée par les recommandations éclairées de notre (Ré-)Education Nationale à la mode Vallaud-Belkassine.

Un clin d'oeil pour terminer. La radio Europe 1 prend une vraie cure de jouvence et joue la carte de la diversité politique en accueillant Apathie 57 ans, ex-membre du PS, qui rejoint ainsi Cohn-Bendit 70 ans, vert pastèque, et Elkabbach 78 ans, caméléon toujours de la couleur du président en exercice. Pendant ce temps là, RTL, qui ne veut pas se laisser distancer dans cette course de journalistes en déambulateur, remplace Apathie par Mazerolle 73 ans.
278 ans cumulés pour nos quatre grands prêtres de la pensée unique. Ou comment la presse radiophonique française sait garder un regard neuf sur l'actualité politique...

dimanche 17 mai 2015

Historique!!



Voilà la photo qui permet à Hollande Ouille de prendre le melon!

« Historique » !
Voilà comment notre présidendicule n'a pas hésité à qualifier sa visite, à La Havane, au barbu cacochyme en survêtement, acteur d'une des plus sévères dictatures au monde et ultime relique poussiéreuse d'un marxisme aussi essoufflé que lui. N'a pas peur des mots, notre pépère dans son petit costume étriqué. « Historique » ! Voilà-t-il pas qu'il a des ambitions de rester dans l'Histoire, maintenant !

Qu'il se rassure, aux 3/5 e de son mandat, on sait d'ores et déjà qu'il marquera de sa petite empreinte les livres d'Histoire à venir. Certes pas dans les grandes pages évidemment. Mais dans des entrefilets qui signaleront qu'il aura été le plus nul et le plus ridicule des présidents de la Ve république, sans contestation aucune. On parlera de lui comme on parle d'un Deschanel de la IIIe qui est tombé en pyjama d'un train en pleine nuit, entre autres signes de démence. La trace du quinquennat de Hollande Ouille a toutes les chances d'être du même tonneau.
Caligula aussi a marqué l'Histoire, celle de la Rome décadente. Que retient-on de lui? Qu'il a fait de son cheval un consul. Hollande, lui, dans notre France décadente, a pris des ânes et en a fait des ministres. La différence est simplement animalière.

Ainsi donc, Hollande Ouille, tel un pré-pubère boutonneux tentant l'entrée dans la loge d'une Madonna dans l'espoir qu'elle lui jette sa petite culotte, a donc sollicité une entrevue avec l'ex- dictateur et forcé la main de son frère Raul, paraît-il, pour s'y faire un petit selfie.

Elle a bon dos, la Real Politik. Autant prendre contact avec le leader cubain actuel pouvait, dans une perspective purement économique, avoir un peu de sens, autant cette rencontre avec cet ex-dictateur à la retraite est une insulte à tous ces pauvres hères qui ont été, et sont encore, maintenus dans la misère, à quelques encablures des Etats-Unis, par un régime autoritaire et brutal et un système économique qui n'a fonctionné nulle part dans le monde; C'est aussi un vrai crachat au visage de tous les prisonniers politiques enfermés ou supprimés par ce régime autocratique.
La satisfaction béate de notre benêt présidentiel n'a d'égal que la honte qui retombe sur tous les Français.

Elle est belle notre gauche qui jouait les vierges outragées lors des visites en France de personnalités politiques étrangères dont le profil n'avait que peu de rapport avec la démocratie. Les Kadhafi, les Al Assad, les Bourguiba, les Jaruzelski et consorts. Au moins ces leaders sulfureux avaient-ils l'excuse d'être en exercice et donc d'être les seuls représentants valables et seuls interlocuteurs officiels de leurs pays. Ce qui n'est pas le cas de Fidel qui n'est plus qu'un ex-tortionnaire retraité qui a troqué le treillis militaire pour le sur-vêtement molletonné.

La culture par cette gauche, par ailleurs toujours moralisatrice, de ces icônes au passé pour le moins controversé, a toujours été un mystère pour Saucisson-Pinard. Il en va de l'icône de Fidel comme de celle de son élève, l'Ernest au béret, dont l'aura, chez les gauchistes, est curieusement et comme par magie, systématiquement dépoussiérée de sa triste réalité : celle d'un despote aux mains souillées du sang de ses opposants.

La preuve de cet engouement encore profondément ancré dans l'esprit de nos gauchiards ? La Une de Libération représentant notre présidenticule dont la physionomie évoque au naturel plutôt le petit représentant de commerce en vins et spiritueux, travesti sous les traits d'Ernest-au-béret. Sans doute le rédac-en-chef du titre gauchiste pensait-il rendre ainsi hommage à Hollande Ouille. Sans même se rendre compte, qu'au delà de l'image pas forcément flatteuse de ce tyran connu pour ses exécutions sommaires, le rapprochement physique est parfaitement grotesque. Imagine-t-on notre petit Flanby rondouillard dans un treillis de camouflage, avec ses petites lunettes, crapahuter dans la jungle, une mitraillette à la main ? Cette caricature pourrait provenir d'un journal polémiste d'opposition! D'ailleurs, même un chroniqueur « propre sur lui » comme il y en a tant à Europe 1, s'est aperçu du ridicule de la comparaison : « Pas sûr que ce portrait soit flatteur pour Hollande » a-t-il reconnu dans sa chronique du samedi matin. Et il poursuit : « C'est un peu comme si le Figaro avait mis Sarkozy sous les traits du Général de Gaulle ! ». La comparaison est éloquente et révélatrice de l'échelle de valeur de nos gauchistes au pouvoir politique et médiatique. Pour eux, Ernesto Guevara est à la gauche ce que de Gaulle est à la droite ! C'est, du point de vue du Général, à vous dégoûter d'avoir eu quelques principes moraux et de ne pas avoir purement et simplement occis ses opposants politiques ! Vous imaginez ? Si le général de Gaulle avait eu aussi peu de scrupules qu'Ernest, on aurait évité 14 ans de mitterrandisme ! Le rêve ! Le cours de l'Histoire en aurait été sans nul doute changé !

Bref, Hollande Ouille est tout ravi d'avoir serré la main, de son vivant, de celui-là même qu'avait embrassé la cocue Mitterrand, autre figure gauchiste pas gênée de montrer publiquement sa tendresse pour ce tyran qui s'essuyait tranquillement les pieds sur les Droits de l'Homme dans son île. Comme si sa coloration socialiste suffisait à l'exonérer de ses crimes.

Avec un tel système de valeur et la vénération de telles références, on n'est plus étonné de la répression musclée, par notre gouvernement socialo, de la manif pour tous. Pas plus qu'on devrait être surpris des différences de traitement judiciaire selon qu'elles concernent des personnalités de droite ou de gauche. Ou être stupéfait de la confiscation progressive de la liberté d'expression à laquelle on assiste. Ou être éberlué par cette nouvelle loi du Renseignement parfaitement intrusive et sa surveillance du web.

On en est aujourd'hui, comme aux plus beaux jours de l'Union Soviétique, à l'internement en hôpital psychiatrique pour les opposants les plus récalcitrants, comme ce qui vient de se passer pour ce maire UMP de Venelles qui a osé suggérer via twitter l'interdiction de la pratique de l'Islam en France. Faute sans doute d'avoir une Sibérie à portée de main.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il ne pouvait en être autrement. La dictature et ses méthodes sont inscrites dans les gênes du socialisme. Il en a été ainsi de tous temps depuis l'invention du marxisme et en tous lieux sur cette planète. Ce principe ne connaît aucune exception. Le fascisme de Mussolini est d'ailleurs historiquement un avatar du socialisme, ce qu'on oublie trop souvent de rappeler à nos pisse-copies si promptes à employer ce mot à tort et à travers.

Cette dictature est bien sûr progressive, mais inéluctable. Elle relève, tout comme l'invasion par les immigrés, du même syndrome que la grenouille en passe d'être bouillie (voir le billet "Le syndrome de Paris", août 2013). Une installation trop brutale provoquerait une réaction tout aussi brutale. Tandis que sa montée en puissance par étapes laisse la population en état quasiment apathique, voire comateux. Tout commence par l'application de principes économiques qui ne fonctionnent pas. Et ne fonctionneront jamais. Et comme ça ne fonctionne naturellement pas, l'étape suivante est la tentative de forcer dans l'espoir que ça finisse par fonctionner. Forcer jusqu'à la crispation. Nous ne sommes plus très loin de ce stade. Même la gestuelle du Petit-Caudillo-aux-Mâchoires-Serrées à la tribune est symptomatique de cette avancée de la dictature socialiste.
Il n'y qu'à imaginer le dixième de ce qui se passe actuellement, transposé dans la France d' il y a seulement quarante ans. Le passage de la démocratie à la dictature sauterait aux yeux du plus aveugle.

Autre symptôme récurrent du socialisme : le culte de la personnalité du leader. D'après vous, de quoi relève cette irrépressible envie qu'a eue Hollande Ouille de pouvoir dire :  «Moi, François Hollande, président de la République,  j'ai serré la main de El Comandante, Fidel Castro. Regardez, j'ai même une photo qui le montre ! C'est historique !» ?



lundi 11 mai 2015

Le ridicule ne tue pas. Dommage!


Hollande Ouille s'enfonçant dans le ridicule...


Notre clown de l'Elysée, qui ne fait plus rire qu'à l'étranger, s'enfonce toujours un peu plus chaque jour dans le ridicule, comme un clou dans la fesse droite (Pierre Dac).

Ne pouvant plus se vautrer dans des bains de foule en métropole pouvant lui laisser croire qu'il y a encore des gens pour l'apprécier, il est allé chercher du réconfort dans les Antilles. Les médias se sont alors empressés de nous le montrer avec son air de Ravi de la crèche à faire le bisou aux bébés martiniquais et à leurs mamans, pour lesquelles visiblement la visite d'un politique de la métropole doit être un bon motif de sortie. Quitte à ne pas être trop regardant sur la qualité du politique en question.

Bien entendu, le staff de communication du squatteur élyséen lui a trouvé quelque chose à faire qui soit dans ses cordes. Ou plutôt, conforme à ses aspirations : une séance de recueillement sur la tombe d'Aimé Cézaire; Ce n'est pas que Commémorator soit spécialement doué pour ça, mais au moins, c'est en commémorant qu'il est le moins nuisible.
Et encore ! Ce n'est pas tout à fait vrai : Il parvient à être nuisible dans les commémorations qu'il ne fait pas ! La seule commémoration récente à laquelle il y aurait eu du sens que la France participât, c'est celle à Moscou en l'honneur des centaines de milliers de soldats russes morts en participant à la défaite de l'Allemagne nazie. Pas de chance pour eux et leur mémoire, le chef d'Etat actuel de leur patrie n'est pas dans les petits papiers des dirigeants technocrates européens ! Alors foin de cette hécatombe qui a pourtant servi à libérer la France et l'Europe, Flanby a préféré aller célébrer un écrivain noir local dont la portée intellectuelle sur le présent français est quand même assez relatif... On a le sens des valeurs ou on ne l'a pas. Hollande Ouille n'a pas celui-ci (non plus).


Toujours à propos de cette fête du 8 Mai, l'Elysée s'est fendu d'un tweet assez énigmatique.



Élysée (@Elysee)
"On passe beaucoup de concours dans sa vie, mais le plus beau, c'est peut-être celui de la résistance" @fhollande #8mai1945

De la part d'un gouvernement qui s'illustre tous les jours dans les compromissions avec les envahisseurs et se conduit en collabo zélé, c'est déjà assez gonflé d'aller célébrer la résistance..
Mais, outre ce « on » « qui passe beaucoup de concours », et dont on se demande qui il représente vraiment, on s'interroge : quel est le sens d'un « concours de la résistance et de la déportation »? Un concours de beauté, on comprend bien que c'est celui ou celle qui est le plus en beauté qui gagne. Un concours de pêche récompense celui qui fait la plus belle prise ou le plus grand nombre. Dans un hypothétique concours du politique le plus nul, on comprend que Hollande aurait toutes ses chances, mais un concours de la résistance et de la déportation ? Qu'est-ce que ça peut bien être ? Il est destiné à récompenser qui ou quoi ? Celui qui résiste le plus ? Celui qui déporte le mieux ? Il doit s'agir encore de l'utilisation approximative de la langue française de nos élites progressistes pour désigner une entreprise de propagande destinée à enfumer d'innocents élèves crédules.

Mais cela serait mesquin de dire que Hollande Ouille, tant il est soucieux des économies à faire dans le train de vie de l'Etat (…) , soit allé aux Antilles juste pour embrasser des marmots et fleurir une tombe : Il est aussi allé là-bas pour parler du climat, nous apprend-on. C'est vrai, on avait failli oublier : Paris va accueillir l'automne prochain la grande conférence sur le climat, et ce premier discours laisse augurer le grand matraquage médiatique qui ne va pas manquer de s'abattre sur nos écrans, nos ondes et nos quotidiens et magazines dans les mois à venir. Au moins pendant ce temps là, on évitera les sujets qui fâchent : le Grand Remplacement en marche, le chômage, les déficits, les régimes de retraites en faillite, les risques d'attentat, le cancer de l'islamisme et le renforcement de la dictature socialiste.

« Hollande et le climat » : un titre surréaliste à la Boris Vian. Voilà un type qui, dans le meilleur des cas, laisse les très nombreux problèmes du pays en l'état, et trop fréquemment hélas, dans le pire, les aggrave et en crée de nouveaux : pensez-vous que cette incompétence caractérisée qu'on pourrait même qualifier d'encyclopédique, lui donnerait ne serait-ce qu'un soupçon d'humilité ? Que nenni ! Notre Mister Bean de la politique veut se donner, au vu et au su du monde entier, une tâche qu'il estime à sa hauteur : changer le climat ! Même pas peur ! A ce niveau de prétention, ce n'est même plus péter plus haut que son cul, c'est faire un petit caca mou et le proposer au patrimoine mondial de l'Unesco.

Bain de foule pour tester une hypothétique popularité dans les contrées les plus reculées, commémoration d'une célébrité locale peu signifiante et discours creux sur le climat : le ridicule présidentiel ne pouvait s'arrêter là.
Insuffisant.
Il fallait pousser la performance encore un peu plus loin.

Ce fut fait depuis son petit périple antillais à l'occasion d'un coup de fil adressé au Premier Ministre britannique Cameron. L'Elysée nous informe en effet, que tout en félicitant du bout des dents Cameron pour la victoire électorale de son Parti des Conservateurs, Hollande Ouille l'a « mis en garde » contre son projet de référendum sur la sortie éventuelle de la Grande Bretagne de l'Europe.
« Mis en garde !». Pas moins !
Cameron a dû se pisser dessus de rire. Il lui a fallu, on suppose, avoir recours à des tonnes du fameux flegme britannique pour ne pas dire son fait à cet arrogant mangeur de grenouilles rondouillard. Non seulement cet ahuri et son parti se prennent une fessée à chaque élection depuis trois ans, non seulement il subit une impopularité jamais vue pour un président français depuis plus d'un demi-siècle, non seulement son bilan est absolument lamentable à tous les niveaux, non seulement il rate tout ce qu'il entreprend, non seulement il s'est entouré d'une palanquée de tocards et d'escrocs (quand certains ne sont pas les deux à la fois), mais il a en plus aujourd'hui le culot de « mettre en garde » un dirigeant européen qui vient d'être quasiment plébiscité par son électorat et qui affirme vouloir tenir, lui, ses promesses électorales ! En l'occurrence, celle de laisser son peuple décider de rester ou pas dans cette Europe hautaine, incompétente et intrusive !

On n'arrive pas à déterminer, dans cette « mise en garde » de Hollande Ouille, si c'est le culot qui surpasse le ridicule ou l'inverse.

Le présidenticule français a osé rappeler à Cameron que dans l'Europe, il y a des règles à respecter. Oubliant sans doute que la première règle que doit suivre le membre d'un Club, quel qu'il soit, c'est de s'assurer qu'il est effectivement volontaire pour rester ou devenir membre ! C'est la moindre des choses. Car dès lors que le membre renonce à sa participation, aucune des règles du Club ne s'applique plus à son égard. Pour le coup, il s'agit là bien d'un principe basique de démocratie dont Hollande Ouille, et aussi Sarkozy d'ailleurs, ferait bien de s'inspirer...

Faut-il quand même que cette Europe soit bien bancale pour s'alarmer ainsi d'une défection potentielle d'un de ses membres ! Faut croire qu'elle n'est pas tout à fait l'Eden qu'elle prétend être ! Finalement, cette Europe est un peu comme une ville assiégée : ceux qui sont dehors veulent y rentrer, mais ceux qui sont dedans, et sont bien placés pour savoir comme on y vit, veulent en sortir...

Décidément, où qu'il soit, quoiqu'il fasse, quoiqu'il dise, ce présigland trouve à pousser toujours un peu plus loin les limites de sa médiocrité. Va-t-on devoir boire ce calice jusqu'à la lie ? Il semble qu'il n'y ait, d'ailleurs, depuis 2012, dans ce calice que de la lie ! Est-il possible qu'il y en ait pour encore deux ans de plus ? Ce n'est plus un calice. Un tonneau ! Un tonneau de lie !

samedi 2 mai 2015

Saucisson-Pinard se marre!




Ainsi donc, Rénald Luzier, dit Luz, le caricaturiste de Charlie Hebdo, confie aux camarades du magazine Les Inrockuptibles qu'il ne dessinera plus le prophète de nos Chances pour la France. Avec l'air de ne pas y toucher, au milieu d'un entretien destiné surtout à faire la promo de sa dernière BD, le petit copain de Charb glisse qu'il s'est « lassé » de dessiner Mahomet, que ce dernier ne l'intéresse plus !

Ah le brave petit soldat de la Liberté d'Expression que voilà ! En bon petit gaucho toujours prompt à défendre la liberté aussi longtemps qu'elle n'est pas attaquée, notre scribouillard immature déserte le front et se carapate aux premières salves de l'ennemi !

« Lassé ». « Plus d'intérêt ». Saucisson-Pinard se marre. Pourquoi n'admet-il pas qu'il a les foies. Qu'il a la pétoche. La frousse. La trouille. Les chocottes.

Est-ce que par hasard il ne découvrirait pas tout à coup des vertus à un certain matérialisme ? Est-ce qu'il ne trouverait pas finalement que jouir d'une partie du pactole de 30 millions d'euros qui est tombé du ciel dans l'escarcelle du torchon gauchiard, ça donnerait quelque intérêt à se prolonger la vie et à ne pas prendre des risques inutiles?
Saucisson-Pinard se marre !

Il se marre d'autant plus en pensant que sa déclaration cocufie, d'un seul coup d'un seul, les dizaines de milliers de naïfs qui ont défilé sous les bannières « Je suis Charlie » en croyant défendre la liberté d'expression.
Tous les gogos, qui se sont fendus de près de 100 euros en s'abonnant un an à ce papelard même pas bon à bourrer les chaussures humides, car trop encrées, s'aperçoivent aujourd'hui qu'ils sont les dindons d'une farce à 30 millions d'euros...la farce étant pour eux, et les euros pour une poignée d'ex-futurs chômeurs d'un journal promis à la faillite jusqu'à ce massacre de janvier dernier.

Saucisson-Pinard se marre.
Il se marre en constatant que par cette déclaration de pétochard, son petit copain Charb, son pote Cabu et son « mentor » Wolinsky seront finalement morts pour rien. Enfin rien... façon de parler. Rien si on oublie le pactole en question. Mais côté idéaux, morts pour quedalle. Pour nada. Zéro. Peau de balle. Que couic.

Baiser de Judas

A postériori, le gros bisou pédérastique de Luz à Charb que nos chers Progressistes ont affiché médiatiquement haut et fort au nom de la sainte tolérance, était plutôt le baiser de Judas. Saucisson-Pinard se marre.

Luz s'est donc « lassé » de caricaturer le prophète des muzz. Le terme est-il approprié ? Des sociologues s'étaient penchés sur les unes de Charlie Hebdo de ces dix dernières années et avaient décompté que finalement, les caricaturistes s'étaient pris, en matière de religion, une fois sur deux aux catholiques mais une fois sur cinq seulement à l'islam. Et jamais à la religion juive seule.
C'est vrai que le torchon n'avait rien à craindre du catholique, plutôt bonne pâte. Et l'ombre de l'opprobre d'un supposé anti-sémitisme que les juifs sont si prompts à dégainer explique cette différence de traitement.

Aujourd'hui si Luz se « lasse » de caricaturer Mahomet, il semble curieusement ne pas être fatigué de toujours se vautrer dans l'obscénité récurrente pour moquer les croyances catholiques ou les sympathisants et responsables FN ou Sarkozy. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Saucisson-Pinard se marre.

On pourrait à la limite comprendre et donner l'absolution à ce mécréant si Luz avouait, toute honte bue : « j'ai peur pour ma vie et je cède aux menaces des adeptes de cette religion d'amour de paix et de tolérance ». Evidemment, après avoir plastronné pendant des années et s'être érigé en parangon de la liberté d'expression et après tout ce cinéma à grand spectacle des discours et manifestations de janvier dernier, cela aurait été sans fierté et même assez pitoyable. Mais après tout, on n'en attendait pas beaucoup plus d'un scribouillard ayant pris la vulgarité comme fond de commerce anti-clérical.
Mais prétexter une « lassitude », c'est bien là que se trouve le comble de la couardise. On sait aujourd'hui que pour Luz, témérité ne rime pas avec vulgarité. Saucisson-Pinard se marre.

On sait donc aujourd'hui pour sûr qu'il ne faudra pas compter sur les grandes gueules de gauche pour défendre le pays et ses vraies valeurs. Non pas que Saucisson-Pinard en ait douté une seconde, d'ailleurs. Mais au moins, le fait est maintenant public. Acquis. Avéré. Vérifié. Confirmé.
La République est finalement un peu comme l'Amour : c'est ceux qui en parlent le plus qui la pratiquent le moins. 

Les Français devront chercher ailleurs les défenseurs de leur démocratie et de leurs libertés. Ailleurs que chez ces grandes gueules qui monopolisent les ondes et les papiers et passent l'essentiel de leur temps à donner des leçons de morale à tout le monde.
Au moins les Français savent à quoi s'en tenir et auront perdu leurs dernières il-Luz-ions.