Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 27 août 2015

Du contrôle au faciès et de la relativité des couleurs.



Avec cette dernière affaire (enfin, dernière en date seulement, bien sûr) de ce muzz terroriste du Thalys, se pose la délicate question du contrôle au faciès. Délicate seulement du point de vue des gauchistes qui jouent les vierges effarouchées devant l'évidence de cette nécessité, et délicate pour les médias qui s'avancent comme les défenseurs de la morale pasdamalgamesque en vigueur. 

Une responsable écolo a eu l'humour de déclarer qu'un terroriste pouvait très bien s'appeler Rémi, François ou Alfred, et donc qu'il n'y a pas lieu de viser exclusivement les faciès barbus et basanés.
Bien entendu, si 100% des attentats terroristes récemment enregistrés sont perpétrés par des islamiques aux noms à consonance arabe, c'est juste une coïncidence. Et pour respecter la bien-pensance républicaine, il conviendrait que les forces de police contrôlent autant de mamies blanches avec une croix en pendentif que de barbus en djellaba avec un Coran et une kalachnikov sous le bras. Voire même plus de premières que de seconds, en proportion de leurs places respectives dans la société française. Et foin des statistiques, foin du taux de réussite de ces contrôles, la morale républicaine sera respectée, et c'est cela qui importe bien évidemment...

On notera au passage ce retard à l'allumage systématique du gouvernement socialiste et, il faut bien le dire celui des gouvernements socialisants qui l'ont précédé, en matière de mesures de sécurité. Il a fallu ce projet d'attentat miraculeusement déjoué, pour commencer à s'interroger sur la sécurité des transports ferroviaires.
Il a toujours paru à Saucisson-Pinard que le différentiel de sécurité en vigueur entre le transport aérien et le transport par train était illogique et inexplicable. Il est évident que perpétrer un attentat sur un avion est certes encore possible mais bien plus compliqué. Cela requiert beaucoup plus de moyens technologiques et plus de complicités. Alors que s'attaquer à un train, vu la quasi-absence de contrôle,  est d'une simplicité enfantine. La SNCF et la RATP ne sont même pas capables d'éviter les fraudeurs, alors on pense bien qu'empêcher un terroriste qui aurait payé son titre de transport, de frapper, tient du doux rêve.
Lors, au lieu d'anticiper le problème que ne peut pas manquer de créer cette grossière lacune dans la sécurité des trains, nos « responsables » en charge, que ce soit au niveau gouvernemental ou à celui des entreprises nationales de transport public, attendent benoîtement pour réagir que la menace se concrétise. On commence seulement aujourd'hui à évoquer la possibilité de portiques de détection dans les gares, tout en relevant la complexité, voire l'impossibilité, de leur mise en place.

Bien entendu, une surveillance accrue dans les trains pourrait être nécessaire, mais ça resterait une mesure parfaitement accessoire: 
On peut se résoudre à emmerder le cochon de client (d'usager comme on s'obstine à l'appeler) qui cherche juste à aller d'un point A à un point B en un minimum de temps et avec ponctualité, sans forcément passer trois quarts d'heure de formalités préalables avant de monter dans son moyen de transport. 
Ou on peut préférer commencer par retirer de la circulation le frappadingue de cette religion d'amour de paix et de tolérance, qui est repéré comme ayant, a priori, des velléités d'occire le cochon ci-dessus désigné.
Et on aborde là le fameux fichage S- S comme Sûreté d'Etat- qui est effectué par les services de renseignements. On apprend en effet que le muzz salopard du Thalys était fiché S, comme l'avaient été d'ailleurs Mehra, les frères Kouachi et combien d'autres avant eux... On peut se demander à quoi sert ce fichage s'il n'appelle aucune action préventive à l'encontre des fichés. Est-ce que ça rassure vraiment le pékin de la rue de se dire : « ah oui, ce terroriste qui a dézingué quelques dizaines d'innocents, il était fiché, il n'est pas passé au travers des services de renseignements ? ». « Vous pouvez vous endormir tranquille, braves gens, ce terroriste, on ne l'a pas empêché d'agir, mais on le connaît bien! » Quelle consolation cela peut-il bien apporter aux victimes et à leur famille ?

Chercher à tout prix, et exclusivement, à agir en aval du problème – limiter les risques encourus par la victime potentielle en en lui faisant payer le prix et les inconvénients, plutôt qu'en amont – éliminer la cause du risque- fait penser au plombier qui essaierait de colmater tant bien que mal une fuite sans avoir au préalable coupé l'arrivée d'eau.

« Risque d'atteinte à la sûreté de l'Etat » devrait être une raison nécessaire et suffisante à la mise à l'écart de ceux qui en sont soupçonnés: mise à l'ombre ou expulsion du territoire selon les cas.

Sur cette photo, quatre héros et un zéro. Identifiez les.

Le Petit Caudillo aux mâchoires serrées et Hollande Ouille nous ont donné cette semaine toute l'ampleur de leur déterminisme. Le premier a déclaré qu'il fallait s'habituer à vivre avec le terrorisme, le second qu'il fallait s'attendre à avoir de nouveaux assauts terroristes. On est évidemment ravi et rassuré d'avoir de tels « responsables » à la tête de l'Etat...



Le traitement de l'information est décidément une science très précise, toute en nuances. Jugez plutôt. Quand un policier américain blanc descend un délinquant noir, on insiste lourdement sur la couleur de peau des protagonistes. C'est un Blanc qui tue un Noir. Blanc qu'on vous dit qu'il est, le policier. Et la pauvre victime est noire. Si si si. Bien noire. "Bref, comprenez bien et évitez de me faire répéter: un Blanc tue un Noir. Et méditez là-dessus..." nous disent les médias.

En revanche, quand un journaliste licencié d'une télévision américaine de Virginie tue en direct une jeune journaliste et un caméraman, ben... ce n'est jamais qu'un journaliste qui en descend deux autres. Et si vous entendez l'information sur les ondes radiophoniques françaises, vous ignorez ce que constate de visu le téléspectateur : l'assassin est Noir, les deux victimes blanches. Détails sans importance bien sûr. D'ailleurs, si vous écoutez le journal télévisé d'une oreille distraite sans regarder l'écran, vous serez dans le même état d'ignorance que l'auditeur de radio, car les commentaires restent tout aussi vagues qu'à la radio: un assassinat entre journalistes, qu'on vous dit. Point barre.

Bien sûr, si vous écoutez attentivement et avec assiduité le commentateur, vous finissez par apprendre vaguement que l'assassin évoque un prétexte de victimisation pour expliquer son geste. Il aurait été l'objet de remarques d'ordre raciste et/ou homophobe de la part de ses deux ex-collègues de travail. Et voilà pourquoi une jeune journaliste de 24 ans est morte assassinée, ainsi que son partenaire professionnel : Leur assassin a été bercé toute sa vie durant par une paranoïa de racisme soigneusement entretenue par les médias et aussi, par simple lâcheté, par les politiques, blancs ou noirs; Une paranoïa posant sans cesse la communauté noire en victime systématique et la communauté blanche en coupable condamnée éternellement à l'expiation de la faute induite par sa couleur de peau. Paranoïa qui justifie du coup tout débordement de la pseudo-victime noire et l'exonère de toute vraie responsabilité dans sa conduite envers le Blanc.
D'une certaine façon, cette jeune et jolie blonde a été sacrifiée sur l'autel de la contrition blanche instaurée en dogme dans le microcosme politico-médiatique.

L'hypocrite et convenue compassion des journalistes devant ce drame n'en est que plus insupportable.

5 commentaires:

  1. encore un bel article cher Saucisson,je suis étonnée qu'il soit si simple de monter des grands portiques sur des autoroutes pour l'éco taxe et si difficile d'en mettre des petits dans toutes les gares ...déjà, les gares sont de moins en moins nombreuses , les petites lignes sont supprimées et les trains ne s'arrêtent plus que dans certaines villes ...j'habite en Vendée près d'une gare qui m'aurait permis d'aller en train en vacances ...mais depuis l'achat de ma maison je vois des trains qui passent mais sans s'y arrêter ...la SNCF m'a fait préférer mon auto .
    les cartes de fichage sont des attrapes couillons elles sont faites pour justifier que nos pandores travaillent a notre sécurité, hors le citoyen lambda qui ne peut rouler une année sans choper une prune sait bien que les policiers sont devenus des percepteurs de taxes plutot que des gardiens de la paix .
    mettons nous bien cela dans la tête les noirs sont blancs comme neige et les blancs noirs comme du charbon et c'est pareil chez nous que chez Obama, sauf que là bas ils descendent l'agresseur et regardent la couleur après !
    Je ne suis pas sure que si un pépère franchouille de souche avait assommé le citoyen terroriste , il ne serait pas au trou pour racisme anti islamisme et j'en passe , ne nous étonnons pas que les frenchies jouent la prudence l'ignorance l'aveuglement et la surdité en pareil cas .
    les journalistes fwançais jouent tellement les chœurs grecs des gouvernements, que leur manière de rapporter la mort de leurs collègues américains ne m’étonne pas...quand ce sera leur tour nous n'aurons pas besoin de pleurer ces collabos des traites qui nous gouvernent ,mais si par hasard la muse journalistique des mouvements homo et femen est dans le tas , nous vivrons une ruée démonstratrice sur les champs Élysées du genre je suis charlotte .
    Nouratin a raison nous sommes foutus ; et si une bombe tombait sur le cube noir des adorateurs de la violence je ne pleurerais pas §

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  2. 1- Il ne faut se leurrer : nos socialistes sont d’une imagination débordante et des think tank comme Terra Nova vont bien réussir à pondre une note en suggérant d’instaurer les contrôles en prenant en compte la couleur des valises ou de la voiture, tel ou tel jour. Un jour, le vert, et le lendemain, le rouge. Les résultats seront nuls mais la neutralité sera sauve...
    D’ailleurs, les contrôles des forces de l’ordre gêne ce pouvoir car ce sont avant tout des révélateurs de délinquance. Donc, il vaudrait mieux, selon eux, pas de contrôle du tout car qui dit contrôle , dit interpellation et dit incarcération pour des gens qui veulent vider les prisons.


    2- Pour installer des portiques dans les gares, cela va être festif car il faut que l’accès soit parfaitement étanche. Or, les gares sont des lieux ouverts où il y a des possibilités nombreuses d’entrée et de sortie. De ce fait, il sera pratiquement impossible de confiner les passagers avant de monter dans le train, sauf à complètement réorganiser la structure et l’organisation des gares en s’inspirant des aéroports. On peut imaginer le temps et l’argent que cela peut représenter.



    3 -Le fait d’être fiché ne constitue pas en soi une infraction mais une suspicion. Tant que le « fiché «  n’est pas passé à l’acte, il n’est pas condamnable sauf s’il détient chez lui des armes et des munitions de manière illégale. Mais on ne peut le poursuivre pour meurtre avant qu’il ne l’ait commis....

    Le fichage est donc une simple mesure de surveillance sans incidence directe immédiate pour la sécurité des citoyens comme essaient de nous le vendre les socialistes. Ils soutiennent contre vents et marées la communauté musulmane en son entier dont ils attendent un retour d’ascenseur en 2017. Nous sommes donc bien dans une situation de collaboration active avec un ennemi de l’intérieur et dont les chefs sont basés à l’étranger.

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  3. Ce matin, sur le site du Figaro, un article sur l'introduction à l'école de cours de "morale laïque" (comprendre : formattage des enfants aux "valeurs" du socialisme).

    En illustration, une page d'un bouquin chez Nathan qui donne des exemples de "fiche d'appréciation des élèves" - on en voit trois (un jeune blanc de souche, insolent, peu travailleur, mettant le bazar pendant les cours, et deux valeureux jeunes "issus de la diversité" (Samia et Youssouf si je me rappelle bien) qui sont des exemples d'assiduité, de travail, de politesse, de discipline ....

    On ne se risque pas à préciser (sans doute par crainte du ridicule) que "toute ressemblance avec des personnages réels ne saurait être qu'une coincidence", mais tout le monde l'a bien compris.

    Honteux ! Et c'est avec ça qu'on va endoctriner nos enfants !

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    1. Affligeant certes, mais qui pourrait bien tomber dans le panneau? Croient-ils enfumer des "de souche"?

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